Certes Joey est déjà connu. Mais pour ceux qui seraient passé à côté, qui découvrent le jazz, nous nous devons de parler de ce récent génie. Joey Alexander est né en 2003, mais pourtant, il te met clairement à l’amendeau piano. Son jeune âge, son talent, son histoire, un tout qui lui permet de s’enraciner peu à peu dans l’histoire du jazz et de la musique en général. À l’instar de Petrucciani ou Chopin, les génies sont peu nombreux et méritent qu’on en parle.
Pendant que tu allais voir PSG – Dijon pour le retour de Pancrate revenant de blessure, Joey, lui, avait six ans, et son père venait de lui offrir un clavier. Il s’en empare et – en bon prodige – tout de suite, est à l’aise avec l’instrument. Son père l’inscrit l’année suivante à des cours de piano, où il excellera naturellement avant de s’installer à New York pour mener à bien la carrière internationale de son fils. À ce moment-là, toi tu rentres chez toi après un 0-0 éclaté, tu prends le RER, et tu regardes par la fenêtre en rêvant d’une vie meilleure. Tu vois la différence ? Ça va aller t’inquiète pas.
À 13 ans, Joey Alexander est donc le nouveau prodige du piano jazz. Né à Denpasar (Bali, Indonésie) il grandit dans une atmosphère artistique et métissée, entre acting et musique pour l’art, Hollande, Allemagne et Indonésie pour les terres. Un bagage propice au voyage spirituel et artistique. Comme indiqué plus haut, sa famille a rapidement pris conscience de son talent et réside désormais à New York où Joey consacre tout son temps à sa carrière internationale. Dès sa première représentation au Jazz at Lincoln Center, il reçut des critiques plus que positives du milieu Jazz New-Yorkais. Pas mal pour un petit Indonésien prépubère…
Amoureux du jazz depuis ses 7 ans, il justifiera sa forte attirance pour cette musique par cette déclaration imagée assez… Mystique : « mon père m’a fait écouter Louis Armstrong dans l’utérus de ma mère » On se demande tous par quelle moyens mais restons propre, ne disons rien et acceptons les dires du génie. Son premier album intitulé My Favorite Things est produit par le label américain Motéma Music, et fut publié peu avant son douzième anniversaire. Un beau cadeau pour lui comme pour nous.Joey Alexander : talent ruisselant au rythme des touches blanches et noires d’un piano jazz ambassadeur de son âme.