L’artiste congolais vient de sortir son premier EP long format, une ode à l’amour ensoleillée et dansante qui explore les facettes de la relation amoureuse.

La musique de Ya Levis, c’est un chamallow bien rose et parfaitement fondant. Né à Kinshasa en République Démocratique du Congo, l’artiste a posé les pieds sur le sol français à l’âge de 5 ans. Aujourd’hui, il sort son projet « El Mayalove », un concentré épais d’amour, sucré en bouche.

https://youtu.be/YTobJcTLya8 

Avant de s’inscrire dans ce créneau mélangeant pop, kizomba et rumba congolaise, Ya Levis a fait ses armes aux côtés de son père Nico-Nemiala, un artiste congolais. C’est en famille qu’il a commencé à chanter jusqu’à intégrer le label McP Group en 2014, véritable rampe de lancement pour sa carrière.

Dans l’EP  paru à la fin du mois de juin dernier, l’artiste congolais propose 14 titres. Les morceaux sont parfaits à écouter sur son flamand rose gonflable au milieu de la piscine, en soirée où les trois mojitos ingurgités prennent le contrôle ou encore dans la chambre des ébats les plus intimes.

Le chanteur confirme son identité musicale après ses tubes « Libala » et « Katchua » sortis en 2018.

Dans plusieurs de ses titres, les instruments utilisés sont organiques et les guitares chaleureuses d’Aïcha ensoleillent l’album. La musique de Ya Levis, c’est la lumière sur des feuilles de palmier encore mouillées de la transpiration du ciel.

Ses influences RN’B et Afro Dance apportent une atmosphère dansante comme dans Sale ou même Fais-le. L’amour, c’est aussi l’expression charnelle de Jump ou encore la complainte amoureuse et la déception de Ca ne me touche pas. Le fil rouge de la relation amoureuse rythme le projet et explore les sentiers de la découverte de la femme.